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Peut-on prévenir le diabète de type 2?

Le diabète de type 2 et le prédiabète peuvent être évités. Comprenez les facteurs de risque et explorez les mesures que vous pouvez prendre pour soutenir votre santé tout au long de votre parcours de prévention du diabète.
Apprendre que vous êtes à risque de prédiabète ou de diabète de type 2 (DT2) peut être frustrant, déroutant et même effrayant. Les récits populaires stigmatisent souvent les personnes atteintes de DT2, en particulier celles qui ont des problèmes de surpoids et d’obésité. La première chose à savoir est qu’être à risque de développer un DT2 n’est jamais un échec personnel. De nombreux facteurs influent sur le fait que vous souffriez ou non d'un DT2. Certains de ces facteurs sont sous votre contrôle et d’autres ne le sont pas.
Contrairement au diabète de type 1 (DT1), le DT2 est potentiellement évitable avec le bon plan de soins de santé en place. Il est important de parler à votre médecin des mesures que vous devez prendre pour maintenir ou améliorer votre santé afin d’éviter un diagnostic de DT2. Prévenir le DT2, c’est vous assurer une bonne qualité de vie.

Comprendre les facteurs de risque du diabète de type 2

Le diabète est une maladie très complexe. Il n’y a pas de cause ni de facteur de risque unique qui conduit au développement du DT2. Bien qu’il existe des mesures que vous pouvez prendre pour réduire votre risque de diabète, il est important de comprendre que le DT2 n’est pas uniquement le résultat d’habitudes individuelles et de choix de mode de vie.
Les personnes d’origine africaine, arabe, asiatique, hispanique, sud-asiatique ou autochtone ont un risque plus élevé de développer un DT2. Les membres de ces ethnies sont plus susceptibles d’avoir des gènes qui contribuent au développement du DT2 et une plus grande probabilité de souffrir d’une résistance à l’insuline.
Cependant, les facteurs socioéconomiques (variables liées à la communauté et à la situation financière d'une personne) jouent également un rôle. Les membres des communautés minoritaires sont confrontés à des problèmes de santé que les personnes ayant un statut socioéconomique plus élevé n’ont pas. Par exemple, à la suite d’une colonisation, les communautés autochtones sont plus susceptibles d’être confrontées à la pauvreté, au manque d’accès à des aliments sains de même qu’à des obstacles à l’obtention des soins de santé dont elles ont besoin. Ces facteurs systémiques jouent un rôle majeur dans l’augmentation des cas de DT2 chez les peuples autochtones du Canada.2
Vivre dans la pauvreté augmente également le risque de développer un DT2. La prévalence du DT2 est 2,1 fois plus élevée chez les adultes canadiens appartenant aux groupes de revenus les plus faibles que chez ceux appartenant aux groupes de revenus les plus élevés. Des organismes comme Diabète Canada collaborent avec les gouvernements à tous les niveaux pour aider à réduire la pauvreté et à lutter contre l’insécurité alimentaire dans le but de soutenir les personnes à risque de DT2 et celles qui en sont atteintes.
En plus des facteurs sociaux, les antécédents médicaux familiaux d’une personne, son âge et le fait qu’elle éprouve actuellement d’autres problèmes de santé peuvent contribuer au risque de développer un DT2. Voici quelques autres facteurs clés qui ne sont pas nécessairement sous votre contrôle et qui peuvent contribuer au développement du DT2 : 4
  • Avoir plus de 40 ans.
  • Avoir des parents ou des frères et sœurs atteints de DT2.
  • Être en surpoids ou être obèse.
  • Vivre avec le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
  • Souffrir d’apnée obstructive du sommeil.
  • Avoir eu une pancréatite dans le passé.
  • Avoir souffert de diabète gestationnel pendant la grossesse.
Si vous présentez l’un de ces facteurs de risque, Diabète Canada recommande à votre médecin d’évaluer votre risque chaque année et d’effectuer un test de dépistage du diabète tous les 3 ans. Les personnes à risque élevé de développer un DT2 et celles qui vivent avec le prédiabète doivent subir un test de dépistage tous les 6 à 12 mois4.
Réduisez votre risque de développer un diabète de type 2
La bonne nouvelle, c’est que même si vous êtes plus à risque, vous pouvez prendre des mesures pour inverser le prédiabète et réduire le risque de développer un DT2. En vous concentrant sur les facteurs que vous pouvez contrôler, comme apporter des changements favorables à votre mode de vie, vous pouvez donner la priorité à votre santé. Des études ont montré que le fait de respecter une routine d’activité physique, d’avoir une alimentation riche en aliments complets et de perdre du poids sur une période de 4 ans peut réduire le risque de diabète de 58 %1.
Il a été démontré que le maintien d’habitudes saines au fil du temps entraîne des avantages continus qui aident à protéger contre le développement du diabète à long terme1. Voyez ci-dessous quelques-uns des principaux changements au mode de vie que Diabète Canada recommande aux personnes à risque de développer un diabète.
Perdre du poids
Le poids joue un rôle dans le diabète en raison de l’effet que les graisses dans le corps ont sur le métabolisme. Il existe deux types de graisse dans le corps : la graisse sous-cutanée, qui est emmagasinée juste sous la peau, et la graisse viscérale, qui est emmagasinée plus profondément dans l’abdomen, autour des organes. La graisse viscérale sécrète une protéine qui augmente la résistance à l’insuline, ce qui contribue au développement du DT2.5
Lorsqu’il s’agit de perdre du poids, les médecins recherchent vraiment une réduction du tour de taille, car c’est là que la graisse viscérale s’accumule.6 Des études montrent que perdre seulement 5 % de son poids corporel initial sur une période de 2 ans est l’indicateur le plus fort qu’un individu ne développera pas de diabète6.
Il est essentiel de comprendre qu’il existe de nombreux facteurs qui influent sur le poids corporel, et pas seulement vos choix individuels. Par exemple, l’utilisation de médicaments qui provoquent une prise de poids comme effet secondaire a une incidence. La santé mentale joue un rôle dans notre relation avec la nourriture, notre appétit et notre capacité à faire de l’activité physique. Le fait d’avoir une mobilité réduite influe également sur le poids6. Ces facteurs ne sont pas toujours sous votre contrôle. Reconnaître cela vous permet de vous concentrer sur ce que vous pouvez faire pour gérer votre poids avec une plus grande compassion envers vous-même – sachez que votre poids et le risque de diabète ne sont pas votre faute.
Diabète Canada recommande aux personnes de créer un régime alimentaire et un plan d’activité physique avec l’aide de leur médecin et d’autres membres de l’équipe de soins, comme un nutritionniste ou un entraîneur personnel. Les médicaments amaigrissants et la chirurgie de perte de poids sont également des options dont vous pouvez parler à votre médecin6.
Faire de l'activité physique
La recherche montre que faire 150 minutes d’activité physique par semaine réduit les risques de développer un diabète de 26 %1. En plus d’aider à perdre du poids, l’activité physique aide le corps à utiliser l’insuline plus efficacement, réduisant ainsi la résistance à l’insuline à la fois sur le moment et au fil du temps. Lorsque vous pratiquez une activité physique, les tissus de votre corps sont capables d’absorber le glucose de la circulation sanguine sans avoir besoin d’insuline. La pratique régulière d’une activité physique contribue à réduire la glycémie dans son ensemble et à faire baisser le taux d’HbA1c.8 Soyez actif en :
  • réduisant le temps que vous passez assis. assurez-vous de vous lever toutes les 20 à 30 minutes et de bouger un peu8.
  • combinant des exercices d’aérobie comme la course, la natation ou le vélo avec au moins deux séances d’entraînement en résistance telles que soulever des poids8.
  • vous concentrant sur une pratique de mouvement que vous appréciez ainsi qu’en célébrant votre travail et votre engagement en cours de route!
Donner la priorité à la nutrition
Diabète Canada recommande aux personnes atteintes de prédiabète de demander l’aide d’un nutritionniste. Il a été démontré que l’obtention des conseils d’un professionnel aide à réduire considérablement le taux d’HbA1c1. Un nutritionniste peut vous aider à élaborer un plan de nutrition adapté à vos objectifs de santé ainsi qu'à votre mode de vie et à vos préférences.
Parce que chaque corps est différent, choisir les bons aliments pour favoriser la prévention du diabète est très personnel. En général, il a été démontré qu’un régime hypocalorique, faible en gras et riche en fibres a un effet positif sur la prévention de la progression du prédiabète vers le DT2. Diabète Canada a identifié le régime méditerranéen, les approches diététiques pour arrêter l’hypertension (Dietary Approaches to Stop Hypertension – DASH) et l’indice alternatif de saine alimentation (Alternate Healthy Eating Index – AHEI) comme d’excellentes options alimentaires dont il a été démontré qu’elles réduisent le risque de DT2 de 20 %1.
En ce qui concerne la nutrition, quelques changements alimentaires sont généralement recommandés pour les personnes à risque de développer un DT2 :
  • Réduire les aliments transformés comme les boissons contenant du sucre raffiné et la restauration rapide.
  • Augmenter les aliments complets, comme les légumes frais et la viande, ainsi que les céréales, comme le riz et l’avoine.
  • Manger des aliments à faible indice glycémique comme les haricots et les légumes riches en fibres.
  • Incorporer des graisses saines provenant de sources comme l’huile d’olive, les avocats et les poissons gras (sardines, saumon et thon).
  • Donner la priorité aux protéines maigres et aux protéines végétales.
Prendre soin de soi pour vivre pleinement sa vie
La prévention du diabète consiste à prendre soin de soi et à donner la priorité à sa santé. Il n’est pas toujours facile de prendre des mesures pour réduire votre risque de développer un diabète. Trouver des stratégies qui vous font du bien est essentiel pour créer des habitudes qui soutiennent vraiment votre corps, votre esprit et votre bien-être général.
Lorsqu’il s’agit de prévenir le diabète, le savoir, c’est le pouvoir. Comprendre comment le diabète se développe et s’intéresser à ce dont votre corps a besoin pour prospérer vous donne la possibilité d’apporter des changements durables.
  • En savoir plus sur le prédiabète
1. Prebtani A, et al. Lignes directrices de pratique clinique 2018 de Diabète Canada pour la prévention et le traitement du diabète au Canada : Réduction du risque de développer le diabète. Can J Diabetes. 2018;42 Suppl. 1:S20-S26. doi : 10.1016/j.jcjd.2017.10.033.
2. Crowshoe L, et al. Lignes directrices de pratique clinique 2018 de Diabète Canada pour la prévention et le traitement du diabète au Canada : Le diabète de type 2 chez les Autochtones. Can J Diabetes. 2018;42 Suppl. 1:S296-S306. doi : 10.1016/j.jcjd.2017.10.022.
3. Gouvernement du Canada. Inégalités en matière de diabète et de facteurs de risque connexes : comparaison des adultes canadiens selon leur niveau de revenu. Mis à jour le 7 juillet 2022. Accessible au : https://www.canada.ca/fr/services/sante/publications/science-recherche-et-donnees/inegalites-matiere-diabete-facteurs-risque-connexes-comparaison-adultes-canadiens-niveau-revenu.html.
4. Ekoe, JM, et al. Lignes directrices de pratique clinique 2018 de Diabète Canada pour la prévention et le traitement du diabète au Canada : Dépistage du diabète chez les adultes. Can J Diabetes. 2018;42(1):S16-S19. doi : 10.1016/j.jcjd.2017.10.004.
5. Diabetes.co.uk. Visceral Fat (Active Fat). Mis à jour le 29 octobre 2023. Accessible au : https://www.diabetes.co.uk/body/visceral-fat.html.
6. Wharton S, et al. Lignes directrices de pratique clinique 2018 de Diabète Canada pour la prévention et le traitement du diabète au Canada : Prise en charge du poids en présence de diabète. Can J Diabetes. 2018;42 Suppl 1:S124-S129. doi : 10.1016/j.jcjd.2017.10.015.
7. American Diabetes Association. Blood Glucose and Exercise. Accessible au : https://diabetes.org/healthy-living/fitness/getting-started-safely/blood-glucose-and-exercise. Consulté le 9 mai 2023.
8. Sigal RJ, et al. Lignes directrices de pratique clinique 2018 de Diabète Canada pour la prévention et le traitement du diabète au Canada : Activité physique et diabète. Can J Diabetes. 2018;42 Suppl. 1:S54-S63. doi : 10.1016/j.jcjd.2017.10.008.
9. Sievenpiper JL, et al. Lignes directrices de pratique clinique 2018 de Diabète Canada pour la prévention et le traitement du diabète au Canada : Thérapie nutritionnelle. Can J Diabetes. 2018;42 Suppl. 1:S64-S79. doi : 10.1016/j.jcjd.2017.10.009.

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